jeudi 9 avril 2015

09 avril 2015. Nouvelles de la Résistance. Comment ils détruisent le politique.

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Quelquefois l'ignorance savamment entretenue nous empêche de voir clair.

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1. Les citations du jour.
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(a) Sur la pluralité des hommes et la structure familiale comme fondement de l’organisation politique.

"La politique traite de la communauté et de la réciprocité d’êtres différents. Les hommes, dans un chaos absolu ou bien à partir d’un chaos absolu de différences, s’organisent selon des communautés essentielles et déterminées. Tant que l’on édifie des corps politiques sur la structure familiale et qu’on les comprend à l’image de la famille, les degrés de parenté valent comme ce qui d’un côté peut relier les êtres différents et, d’un autre côté, comme ce par quoi des formations semblables par les individus peuvent se séparer les unes des autres et les unes par rapport aux autres."
In
Hannah ARENDT.
Qu’est-ce que la politique ? Texte établi par Ursula LUDZ. Traduction de l’allemand et préface de Sylvie COURTINE-DENAMY. (Collection Points. Série Essais. No 445.)
Fragment 1, section 2 (Août 1950.)
Éditions du Seuil, Paris, 1995 (date du copyright) ; (date d’impression, 2003 ; date du dépôt légal, 2001).

(b) Sur les causes de la dégénérescence politique.

«La dégénérescence [politique] ne commence que lorsque l'incohérence l'emporte, que le peuple fait par exemple l'expérience d'un langage «démocratique» alors que le régime se révèle être «oligarchique» ou «tyrannique». Il n'y a donc pas de fatalité, et l'idée d'un déclin ou d'un crépuscule de la démocratie demeure un cliché dont il faut décidément s'extraire ; le défi que tout régime politique doit tout simplement relever est celui de la cohérence. Et sortir de l'entropie, pour la démocratie adulte, suppose que le langage soit redevenu cohérent avec le régime politique.»
In
Cynthia FLEURY.
Les pathologies de la démocratie.
Le Livre de Poche, biblio essais, N°31544.
Fayard, Paris, 2009 (date de dépôt légal).
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2. Commentaires.
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En voulant détruire la famille par des mesures iniques, ce gouvernement est en train d’achever ce qui reste de conscience politique dans notre peuple.
En ayant menti aux Français pendant sa campagne, c’est-à-dire en faisant le contraire de ce qu’il avait promis, monsieur HOLLANDE achève de ruiner le peu de confiance qu’il nous restait envers la république à la française. Ce régime est oligarchique : ne sont nommés que les copains du pouvoir ; ce n’est pas nouveau mais ce n’est pas une raison pour l’accepter. Ce régime est tyrannique, en exigeant des Français qu’ils obéissent à des lois que la conscience condamne. Ne parade sur la scène médiatique que les esprits politiquement corrects : on nous abreuve d’un Jacques ATTALI ou d’un Alain MINC, mais les journalistes aux ordres jettent  aux chiens un Renaud CAMUS ou un Eric ZEMMOUR. Tous ces homoncules dansent le tango sur le volcan de la révolte et de l’indignation. Qu'ils prennent garde aux imprévisibles éruptions. (Monsieur THEVENOUD continue de siéger à l’Assemblée nationale pendant que les divers ministres qui cherchent des sous pour s’attacher leurs clientèles n’ont pas de paroles assez dures pour les fraudeur du fisc ; "je me marre" aurait dit COLUCHE.)
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3. Informations diverses.
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Jeudi 9 avril : accueil de Christiane TAUBIRA à NANTES.
Le Ministre de l'Injustice est attendu au Tribunal de Grande Instance de Nantes demain, 9 avril, à 11h55. Les Nantais pour la Famille vous y donnent rendez-vous dès 11h30 pour réserver à Christiane Taubira un accueil digne de ce nom.
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Jeudi 9 avril : accueil de Najat VALLAUD-BELKACEM à NANTES.
A noter, la visite à Nantes le même jour, du Ministre du Gender, Najat Vallaud Belkacem. Voici son programme :
  • 11h15 - 12h30: Visite du laboratoire expérimental de simulation de médecine intensive de l'Université de Nantes - 1 rue Gaston Veïl
  • 14h30 : Congrès de l'Union Nationale des Etudiants de France (UNEF). Intervention de la ministre à 14h55. Cité des Congrès - 5 rue de Valmy
  • 15h45 - 16h15 : Biennale de l'éducation organisée par les Francas. Lycée Nelson Mandela - rue Gaëtan Rondeau
Si vous souhaitez lui réserver également un accueil, mieux vaut éviter la Cité des Congrès, l'UNEF travaillant main dans la main avec le gouvernement.
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La vérité sur les Canuts lyonnais (via le Salon beige).

"Le 9 avril 1834, à Lyon, débute la seconde insurrection des Canuts. Après l'échec des grèves de février, l'accord sur les prix annulé dès qu'il fut signé, et le vote de la loi contre les associations ouvrières, la condamnation des « meneurs » de février, qui sont en fait des mutuellistes, met le feu aux poudres. Le 13 la semaine sanglante commence.
La mythologie gauchiste a récupéré cette révolte, pourtant il s'agit du dernier sursaut des corporations telles qu'elles existaient avant la révolution. Les Canuts étaient propriétaires de leur outil de travail
Jean SÉVILLIA dans son livre Historiquement correct, (Ed. Perrin, chapitre X, pages 225 à 228) rappelle que cette révolte n'est en rien une révolte révolutionnaire comme les socialistes de la IIIème république vont réussir à le faire croire. Les Canuts propriétaires de leur outil de travail, sont de petits artisans, qui fonctionnent sur le mode des corporations d'avant la révolution. Ils sont le dernier symbole d'une économie française régulée par la loi. La bourgeoisie révolutionnaire triomphante a installé des usines industrielles qui permettent de vendre à moindre coût.
Plus de 600 canuts sont tués, 10.000 passent en jugement."

Dans son libre intitulé La Révolution française ou les prodiges du sacrilège, Jean DUMONT donne de très intéressantes précisions sur cette Révolte que nos menteurs à l'heure actuelle aux gouvernes ont annexée à leur catéchisme ; DUMONT démontre que si les ouvriers de LYON n’ont pas été écrasés et définitivement exploités par les nouveaux riches (enfortunés par les vols, la concussion et la filouterie à la faveur de la Révolution et de la vente des biens nationaux), lors de leur première révolte, ils le doivent aux chanoines-comtes de la primatiale Saint-Jean.
Et pour achever de montrer que la Révolution est la matrice de l’exploitation des ouvriers au XIXe siècle, il est bon de rappeler l’article 5 de la Loi Le CHAPELIER (cette loi interdit les corporations et parle en son article 2 des prétendus intérêts communs des artisans, ouvriers ou maîtres) : cet article 5, ce honteux article 5 a eu force de loi pendant des décennies dans notre beau pays : « Si, contre les principes de la liberté et de la Constitution, des citoyens […] faisaient entre eux des conventions tendant à refuser de concert ou à n’accorder qu’à un prix déterminé le secours de leur industrie ou de leurs travaux, lesdites […] conventions sont déclarées anticonstitutionnelles. » Il faut attendre 1864 pour que soit rétabli le droit de grève, 1884 pour que les syndicats soient autorisés et 1901 pour que les autres type associations le soient à leur tour. Or ce que réclamaient les canuts de LYON,  lors de leurs deux révoltes successives (la première avait été couronnée de sucès grâce aux chanoines-comtes), c’était l’application du Tarif minimum de l’Ancien régime, sorte de SMIC avant la lettre.

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